étienne Rochefort
et la compagnie 1 des SI

Chorégraphe

étienne Rochefort

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L’indécision n’est pas un vain mot pour moi et de nombreux – SI – ont jalonné une partie de mon existence avant de mûrir un projet pérenne à travers la création de la compagnie 1 des Si. Pusillanime à mes débuts, je revendique aujourd’hui mon parcours éclaté, « désinstitutionnalisé » et autodidacte.

« Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, mais parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles » - Sénèque

Le skateboard, le dessin, la magie ou la musique ne restent pas dans ma vie comme des parcours inachevés. Je tire de ces expériences, riches en rencontres, des influences et des compétences qui forgent la singularité de mes recherches aujourd’hui. Le corps est un moyen de communiquer pour moi depuis toujours et la danse est devenue un langage. Le hip hop a nourri les bases de cette danse avant que j’explore un registre contemporain à la recherche d’une danse plus personnelle. J’affectionne ce que j’aime appeler la « danse vidéo ». Ralenti, rembobinage, pause, bug… autant d’effets spéciaux recréée par le mouvement, et renforcé par les états de corps : solidité, fluidité, mécanicité, liquidité... Ces outils constituent l’ossature autour de laquelle je construis la chorégraphie immergée dans un univers plastique et cinématographique où l’ambiance et le ressenti ont toute leur importance. Une question reste en filigrane de chacune de nos créations : qui sommes-nous ?

Les interprètes


Maxime Cozic

a commencé la danse à 8 ans par le hiphop. Puis il s’est ouvert aux danses classiques, modern jazz et contemporaine. Il passe une année au centre de formation Rêvolution pour danseur interprète à Bordeaux. Puis rentre dans le milieu professionnel avec la compagnie de Laura Scozzi en 2015. Depuis il a dansé pour plusieurs compagnies Hip hop, notamment Käfig, S'poart et Massala, et d'autres plus contemporaine comme Yann Lheureux, Camargo et 1desSi.

Nicolas Mathuriau

se forme au vibraphone et en percussions au CNR de Besançon puis au CNR de Strasbourg avant de rejoindre le CNSM de Paris où il obtient une médaille d’or en percussions classiques. Son activité professionnelle le conduit à travailler avec des artistes très variés :
Ensemble Justiniana depuis 1994, Orchestre Philarmonique de Strasbourg, le groupe de jazz Grupa Palotaï, le chanteur Kent, Vincent Delerm, Ibrahim Maalouf, Alain Chamfort…

Jimmy Febvay

est diplômé du CNR de Metz en guitare classique, son parcours débute néanmoins par des années de pratique en guitare électrique, avec une approche percussive, bruitiste de l'instrument, davantage que mélodique. Il exploite l'idée racine d'une composition sur un plan vertical, en limitant une argumentation linéaire. La composition est perçue comme une perspective, moins comme une histoire explicite. Après de multiples créations destinées à la scène, il est amené naturellement à collaborer avec l'univers du mouvement. JIMMY FEBVAY a réalisé la bande son des deux dernières créations de la compagnie "1 des SI".

Anaïs Mahikian

Soprano elle étudie le chant lyrique au Conservatoire National de Région de Bordeaux, où elle obtient son prix à l'unanimité. Elle est ensuite admise à l'Opéra Studio de l'Opéra National du Rhin, qui lui confie de nombreux rôles. Cette passionnée de sport poursuit désormais sa carrière dans les différentes maisons d'opéra en France ainsi qu'à l'étranger.

Marino Vanna

danseur autodidacte, il commence la danse Hip-hop en 1998. Son parcours est marqué par de nombreuses rencontres avec les compagnies. Il a participé à de nombreux projets artistiques ainsi que des créations qui lui ont permis de développer son univers artistique. En 2008, il choisit de s'ouvrir à la danse classique et contemporaine pour encore enrichir sa danse. Au fil du temps, il acquiert une certaine technicité qu'il met au service de son inspiration. Après avoir travaillé comme interprète auprès des compagnies Magic Electro, Mémoires Vives, Anothai, Daruma… il crée sa propre compagnie.

Florian Albin

joue dans de nombreuses créations variées depuis 1996 (pièces du répertoire classique et contemporain, monologues, théâtre jeune public, cabarets, variétés, comédies musicales, opérettes, opéras, performances, solos théâtre gestuel, danse, Théâtre de rue.) Il créé son premier spectacle de théâtre sans parole en 2011 : « Big Bang Machine » puis un spectacle jeune public en 2013 « Au fil du rêve ». Depuis 2015 il joue « Un fils ».
En 2016, il adapte le roman "Le quatrième mur" de Sorj Chalandon pour le théâtre et explore, seul en scène, la mise en espace et le jeu. L'été 2017 il adapte également deux autres romans du même auteur : "Le petit Bonzi" et "Profession du père" actuellement en tournée.

Lorraine Dambermont

est une artiste belge établie à Bruxelles, travaillant en tant que danseuse et chorégraphe. Du hip hop à la danse contemporaine en passant par d’autres styles, elle s’est forgé une gestuelle et une identité chorégraphique qui mélange les principes de ces différentes techniques. Après ses études à l’Académie de danse et des Arts d’Amsterdam en 2013, elle a travaillé avec des compagnies et chorégraphes de renom comme Jan Martens, Michèle Anne De Mey, Fatou Traoré (BE), Itamar Serussi (IL), L’Opéra Royal de Wallonie, Cie 1 des Si / Etienne Rochefort (FR), Mute Comp. Physical theater, The Nordic Beasts (DK), etc. Son nouveau seule en scène Toujours de 3/4 Face, un précieux conseil de survie a vu le jour en août dernier au CC Bruegel à Bruxelles.

Jérôme Douablin

Dans la Cie 1 des si, j’apporte mon regard en tant que compagnon de route auprès d’Etienne Rochefort. Ensemble, nous avons défini ce qui a caractérise l’esthétique des  spectacles de scène en « boite noire », avec une recherche de fusion entre la lumière, la musique et le mouvement. En posant mon regard sur la singularité de la danse développée par le danseur-chorégraphe pour mettre en lumière une certaine gestuelle comme matrice du mouvement, nos résidences de recherche ont porté leurs fruits. A ce titre, 2#Damon et Whormole formeraient un genre de dyptique, où la richesse des effets empruntés aux arts martiaux, au hip-hop et au cinéma (art total si l’en est) est caractéristique de l’esthétique de ces spectacles.
Ayant le goût du travail en compagnie, je m’y exprime là où le besoin s’en fait ressentir selon les périodes de création, balayant le prisme qui va de l’interprétation à la collaboration artistique en passant par la réalisation d’actions pédagogiques (autour de la dramaturgie en danse) auprès des publics.